Les frontières de la Macédoine


LA QUESTION MACÉDONIENNE

au point de vue historique, ethnographique et statistique

PAR

J. IVANOFF

MEMBRE DE L'ACADEMIE DES SCIENCES BULGARE PROFESSEUR A L'UNIVERSITE DE SOFIA

PARIS 1920

En vente à la

LIBRAIRIE J. CAMBER

7, RUE DANTON (VIe)

I.Les frontières de la Macédoine.

Le berceau de l’ancien Etat macédonien se trouvait à l'ouest de Salonique, dans les vallées de la Bystritsa (Ha-liacmon) et du Kara-Azmak (Ludias) ou s'élevèrent les capitales de la monarchie, Edesse (aujourd'hui Vodena) et Pella, aujourd'hui en ruines près du village de Postol. Après une longue période légendaire, c'est au IVe siècle av. J.-C. que le nom de Macédoine entra dans le domaine de la réalité historique; c'est alors que le petit Etat de la tribu «macédonienne » développa sa puissance militaire et étendit ses limites. Il acquit une grande célébrité par les exploits de Philippe II et surtout par ceux de son fils Alexandre le Grand, dont les conquêtes le conduisirent en Egypte, en Perse et jusqu'à l'Indus. En ce temps-la, la Macédoine, élargie par l'annexion de la Peonie, de l'Illyrie et d'une partie de la Thrace, comprenait les pays situés depuis l'Olympe jusqu'aux contreforts sud du Char (Scardus) et jusqu'au Ryla et le Rhodope. A l’est, sa frontière touchait la rivière de Nestos (aujourd'hui Mesta) tandis qu'à l'ouest elle s'arrêtait à la mer Adriatique. Mais, comme les régions annexées, telles la Peonie, I'Illyrie, les Agrianes, conservaient une certaine autonomie locale, tout en faisant partie intégrante de la monarchie macédonienne, elles étaient considérées parfois comme hors des frontières de la Macédoine proprement dite. De même, les tribus apparentées, celles des Peoniens, des Illyriens, des Mèdes, des Thraces, etc. récurent à côté de leurs noms ethniques locaux, la dénomination politique de l’Etat macédonien, celle de tribus «macédoniennes».

Les géographies de l’antiquité ne sont guère d'accord sur la fixation des frontières de la Macédoine. Strabon, le père de la géographie, estime que la Macédoine était limitée au nord par les montagnes de Bertiscus, Scardus, Orbelus, Rhodope et Hemus1). Quant a la frontière est, il la porte tantôt à Nestos, tantôt jusqu'à l’Hebre (aujourd'hui Maritsa); pour lui, la frontière sud touche à l’Olympe et celle de l’ouest à la mer Adriatique. Un autre géographe célèbre de l’antiquité, Claudius Ptolemée, tout en assignant le Char comme frontière septentrionale de la Macédoine, place la ville de Scupi (aujourd'hui Scopie) qui est au sud de cette montagne dans la Mésie supérieure. Par centre, il fait entrer la Thessalie dans la Macédoine2). Dans ces conditions, il nous semble que Tite-Live avait peut-être raison de dire que les Macédoniens eux-mêmes ignoraient les frontières exactes de leur pays. (Quanta Macedonia esset . . . Macedones quoque igno-rabant)3).

A l’époque romaine et dans les premiers siècles de l’empire byzantin, la Macédoine faisait partie d'une nouvelle répartition administrative, mais en général elle continuait a conserver par intermittence son nom traditionnel.

Au moyen age, après la grande migration des peuples et l’établissement des Slaves dans les Balkans, il se produisit de grands changements politiques et administratifs. Les traditions de l’antiquité furent interrompues et le nom de Macédoine, presqu’ oublié, ne se conserva que dans la littérature.

C'est durant la longue domination des Turcs dans les Balkans que le nom de la Macédoine sort peu à peu de l’oubli médiéval pour reprendre enfin son sens réel de terme géographique. Cependant, avec la réapparition du nom de Macédoine, changent ses limites d'antan. II faut noter que ce ne furent pas les Turcs qui contribuèrent a la résurrection des traditions de l’antiquité dans les Balkans. Au cours même de leur conquête de la péninsule, ils donnèrent le nom de Roumélie (Roum-ili, c'est-à-dire pays de Rome, des Romains) à toutes les provinces de la péninsule, la Bosnie et la Morée exceptées, et jamais ils ne se servirent du nom de «Macédoine» en politique et en littérature. Même pendant les dernières décades, le gouvernement turc manifestait une antipathie notoire pour le nom de Macédoine, ce dernier étant lie au mouvement révolutionnaire des Bulgares macédoniens, dirigé contre l’Etat turc. La résurrection du nom de Macédoine a l’époque turque est due d'une part a la littérature historique et géographique; d'autre part, elle est l'oeuvre de la propre ini­tiative des peuples balkaniques. L'historien grec Chalkondylas qui au XVe s., travailla dans l’Europe occidentale, y transporta les traditions du passe, et dans son ouvrage se rapportant aux événements du XIVe s., il se sert du nom de Macédoine qu'il comprend dans les limites fixées par Strabon et y englobe la région de Scopie1). Les voyageurs européens introduisent peu à peu le terme dans leurs journaux de voyage. Le Ragusain Petancius, dans son journal de voyage à travers les Balkans de 1502, fixe la limite septentrionale de la Macédoine au pont de Kadine-Most sur la Strouma supérieure, a 15 kilomètres à l’est de la ville de Kustendil2). Le voyageur français Philippe Du Fresne-Cannaye (1573) range la ville de Scopie parmi les villes macédoniennes3). Dans la grande géographie du Grec Meletios, du XVII6 s., la Macédoine s'étend depuis la mer Egée jusqu’à la Vitocha, y compris le bassin supérieur de la Strouma. La ville de Scopie est située en Mésie, aux confins Mêmes de la Macédoine1), où entrent, d'autre part, les villes de Koumanovo, Palanka, Chtip, Kustendil, Doupnitsa, etc.2).

A la même époque, le nom de Macédoine apparaît avec une plus grande fréquence chez les écrivains des peuples balkaniques, Grecs, Bulgares, Serbes. C'est là un bel exemple des traditions littéraires et religieuses stimulant les peuples asservis à la recherche d'une meilleure destinée. Lorsque, au cours des XIVe et XVe s. les Chretiens des Balkans avaient perdu leur liberté politique et gémissaient sous le joug de l’étranger hétérodoxe, ils oublièrent leurs dissensions et, sous l’égide de l’Eglise commune, unis par les liens de l’amitié chrétienne, ils se mirent à nourrir secrètement l’espoir d'un avenir meilleur. Et, pour donner une impulsion vigoureuse a cette unité d'esprit, il fallut chercher dans les traditions lointaines un stimulant pan-balkanique, car le récent passe n'offrait rien de pareil. Ils s'arrêtèrent à un nom célèbre de leur pays, sur le fameux conquérant que fut Alexandre le Grand, connu chez eux plutôt par la dénomination d'« Alexandre le Macédonien». Dans les apocryphes grecs, Alexandre était le fils de Jupiter; les anciens Bulgares (les Slaves) le vénéraient comme fils de leur dieu Péroun. Les gens lettrés de l’époque turque l'admiraient dans les chroniques et dans le Roman d'Alexandre; les gens simples et illettrés s'émerveillaient des exploits de leur compatriote, ce beau et jeune héros qui avait parcouru les pays les plus lointains luttant en vainqueur contre divers peuples et centre des êtres fabuleux, s'exposant à tous les périls qu'il brava, pour ensuite, jeune encore, sans avoir achevé une mission que le sort devait confier à un successeur inconnu qui comblera un jour le monde opprimé de liberté et de bienfaits.

Sous l’influence de telles réminiscences populaires et légendes littéraires, la Macédoine, patrie du héros favori, apparaît de nouveau, cette fois élargie dans ses frontières, englobant presque toute la péninsule balkanique. Les écrivains sud-slaves rivalisent pour incorporer leur pays natal dans « la glorieuse contrée » qu'est la Macédoine, patrie de leur tsar vénéré. La région d'Andrinople en Thrace se trouve déjà en Macédoine; la grande bataille de Tchirmen, en 1371, entre Turcs et Chretiens, fut livrée non pas en Thrace, mais en «Macédoine»; Nicopol sur le Danube est une ville de Macédoine, etc. Ecrivains et imprimeurs de livres de Sofia, Kustendil, Samokov (en Bulgarie), Podgoritsa (en Montenegro) se déclarent depuis le XVIe s. fièrement être natifs des régions macédoniennes.

Vers la fin du XVIIIe s. et pendant la première moitié du XIXe s., l’Eglise Même de Constantinople permettra aux évêchés de ressusciter le nom de Macédoine dans leurs titres épiscopaux. Ainsi le métropolite de Monastir (Bytolia) est appelé «Exarque de toute la Macédoine bulgare»; celui de Veles sur le Vardar porte le titre supplémentaire «Exarque de la Macédoine»; celui de Stroumitsa, «Exarque de la Macédoine bulgare », etc.

Cet ardent désir des Balkaniques de ressusciter le nom de Macédoine est stimulé par les publications des Européens sur la péninsule balkanique, surtout depuis le commence­ment du XIXe s. Nous ne citerons que les noms des explorateurs les plus en vue: Felix de Beaujour, Cousinéry, Pauqueville, Urquhart, Viquesnel, Boué, Grisebach, Grigorovitch, etc. Dans leurs études sur les Balkans, ils considèrent la Macédoine comme une unité géographique.

Tandis que le littoral égéen a été compris de tout temps comme la limite méridionale de la Macédoine, la frontière septentrionale a varié suivant les époques. C'est grâce aux recherches des savants susmentionnés qu'elle fut fixée d'une manière plus naturelle, suivant la configuration du terrain. D'après Felix de Beaujour, consul de France a Salonique a la fin du XVIIIe s., les bassins de la Strouma et du Vardar, au sud du Char et de la Vitocha, entrent dans la Macédoine septentrionale. Beaujour dit que la ville de Scopie est «la principale clef de la Macédoine »1). Son contemporain Pauqueville, consul français auprès de Ali-Pacha, considère le Char, qu'il appelle mont de Prizrend, comme frontière naturelle des trois races balkaniques: bulgare, serbe, albanaise: «Le mont de Prizrendi semble la limite naturelle de la Bulgarie, de la Serbie et de I'Illyrie »2). Le naturaliste allemand Grisebach ne diffère pas de l’opinion des savants français en ce qui concerne la délimitation de la Macédoine du nord. Dans la moitie sep­tentrionale de ce pays (« die nordliche Halfte von Maze-donien »), il place les villes et les districts suivants: Scopie, Katchanik, Tetovo, Koumanovo, Kriva-Palanka, Kustendil Kratovo, Chtip, Kotchani, Melnik, Stroumitsa, Radovich, Kitchevo, Debre3). Le savant français Ami Boue, qui de 1836 à 1838 avait parcouru les pays balkaniques en tous sens, accompagne de quelques spécialistes, tel Viquesnel, publia le premier ouvrage d'ensemble sur la Turquie d' Europe. Sous le nom de Macédoine, il comprend les provinces entre le Char et le Ryla au nord, le Char et le Gramos à l’ouest, la rivière Bystritsa et la mer Egée au sud, la Mesta a Test4). Le défilé de Katchanik dans le Char est appelé par lui «la porte de la Macédoine »5). D'accord avec les auteurs précités, le Grec B. Nicolaidy fixait en 1859 des limites naturelles» de la Macédoine comme suit: a l’est, la rivière de Mesta; au nord, les chaînes de montagnes Ryla et Char; a l’ouest, les monts Borax, Petrina, Spyridion, etc.; au sud, les monts Cambouniens, l’Olympe et la mer Egée1). Le savant grec M. G. Dimitsas rattachait en 1870 a la Macédoine ainsi délimitée et l’Illyrie, jusqu’à la mer Adriatique; dans ce cas, il suit les frontières données par Strabon2).

Ainsi donc, grâce aux traditions indigènes et sous l’influence des investigations des savants étrangers, le nom de Macédoine, après l’oubli médiéval, renaît peu à peu à la vie. En même temps, ses frontières, si diverses a travers les âges, sont fixées scientifiquement. Bientôt après, le nom de Macédoine acquiert le droit de cité non seulement dans la littérature et dans la presse en général, mais aussi dans la vie de la population macédonienne. Déjà en 1745, Ivan Dimitrievitch Stalevsky, expatrié a Niejine en Russie, s'inscrivait dans les registres de cette ville comme «Bulgare, de la province de Macédoine, de la ville de Scopie »3). L'historien Païssi, des environs sud-ouest du Ryla, emploie en 1762 le nom classique de sa patrie4), et dans les retouches de son ouvrage du début du XIXe s., parmi les villes de la Macédoine sont rangées entre autres: Scopie, Veles, Koumanovo, Kratovo, Serres, Vodena, Enidje-Vardar, Katranitsa5). Sur un encadrement d'icône en argent, donne comme cadeau en 1822 par des commerçants macédoniens au couvent Zographe au Mont Athos, on lit, sur la dédicace, que les donateurs sont des «Slavo-Bulgares macédoniens»6). En 1849, dans une requête adressée a Al. Exarque, les habitants de Gostivar, département de Scopie, se déclarent de la province de Macédoine1). Le folkloriste D. Miladinoff, de Strouga, sur le lac d'Okhrida, dans une lettre de 1852, adressée au célèbre slaviste russe V. Grigorovitch, donne a sa patrie le nom de Macédoine2). L'écrivain bulgare Partheni, dans une de ses études sur les dialectes bulgares, en 1858, se sert du Même nom pour designer son pays, Galitchnik, dans la Macédoine occidentale3). Le poète bulgare R. Jinzifoff, de Veles, sur le Vardar, qui le premier chanta depuis 1861, les souffrances de sa patrie, l’appelle «la Macédoine»4). Un journal bien rédige, qui paraissait a Constantinople, depuis 1866 en langues bulgare et grecque, portait le titre de «Macedoine ». Sur le drapeau des insurgés de la région de Malechevo (Macédoine), en 1876, figurait le même nom. Nous passons sous silence le très fréquent emploi de ce nom dans les actes de nature différente, dans la presse, dans la vie politique pendant les dernières décades de notre époque. C'est un fait suffisamment connu pour qu'il soit superflu d'insister.

Les susdites frontières de la Macédoine, fixées par la science du XIXe s., sont avant tout géographiques, morphologiques. La Macédoine est un pays montagneux par excellence, coupe de profondes vallées qui s'élargissent parfois en des bassins et des campagnes plus ou moins ondulées. Les massifs de montagnes les plus élevés de la péninsule balkanique entourent la Macédoine et forment ses limites naturelles: le Ryla (2934 m.), la Vitocha (2285 m.), l’Ossogovo (2228 m.), le Char (2510 m.), le Pinde (2575 m)., l’Olympe (2985 m.), le Rhodope (2640 m.). La Macédoine ainsi délimitée s'incline au sud-est vers la mer Egée ou quatre rivières macédoniennes: la Mesta, la Strouma, le Vardar et la Bystritsa déversent leurs eaux. Dans la même mer se déversent aussi les lacs et les marais du pays, ceux de Pravichta, de Zirnovo, de Tachynos, de Boutkovo, de Doïran, de Lagadina, de Bechik, d'Ardjan, d'Amatovo, d' Enidje-Vardar, d'Ostrovo, de' Petersko, de Castoria, de Katlanovo près Scopie, etc. Les eaux du lac de Prespa se perdent dans des gouffres souterrains, et le lac d'Okhrida seul verse ses eaux par le Drin dans la mer Adriatique.

A cet ensemble géographique de la Macédoine correspond une unité économique bien définie. Depuis les temps les plus reculés, le golfe de Salonique a été le débouche principal, sinon unique, du commerce de cette vaste province. La ville de Cavalla qui n'est pas encore reliée par chemin de fer a son arrière-pays, d'ailleurs peu étendu, ne pourrait guère jouer le rôle d'un port comme Salonique, que la nature elle-même a favorisé. Ce n'est pas en vain que les anciens saluaient la ville de Salonique comme « mère de la Macédoine ».

Donc, si l’on voulait tracer la frontière de la Macédoine suivant la ligne de partage des eaux, elle devrait passer, en commençant par le Ryla, par le Moussallah, le défilé de Beltchine, la Veryla, la Vitocha, le Luline, le Visker, le Strechère, la Pateritsa, la Belianitsa, le Rouene (de Kou-manovo), la station de Prechovo, la crête de la Foret-Noire près Scopie, Ferizovo, la Nerodimska-Planina, la crete de Tsernolevo vers le sud, le Prevalets, la crête du Char et de la Roudoka, la Bystra, la Yama, le Stog, le Slivovsky-Preval, le Petrino, la Galitchista, la Zvezda, le Gramos, le Pinde, la ligne de partage des eaux de la Bystritsa, I'Olympe, le littoral égéen, l’embouchure de la Mesta jusqu’à la station d'Oktchilar, le Rouyan-Planina, le Kouchlar, le Dospat, les Dospatsky-Hanove, le Belmekene, le Ryla.

Pour des raisons politiques, économiques ou culturelles, certaines confins de cette Macédoine géographique ont dû subir quelques modifications. Tel fut le cas pour le district de Kustendil, comprenant le bassin supérieur de la Strouma. Lors de la constitution de la principauté de Bulgarie en 1878, ce district lui fut annexe. Depuis ce temps, la frontière septentrionale de la Macédoine est restée la ligne Ryla – Ossogovo au lieu de Ryla — Vitocha — Ossogovo. Quant a la région d'Okhrida et du Haut Debre, quoique appartenant géographiquement au bassin du Drin, elle a été depuis longtemps considérée comme faisant partie de la Macédoine. Les raisons d'ordre économique et ethno­graphique décidaient. C'est la crête de la montagne, à l’ouest d'Okhrida, qui constitue la limite des deux races, bulgare et albanaise; elle sert également de limite principale entre les agglomérations chrétiennes et musulmanes. De plus, le manque de communications avec l’Albanie, peu accessible, et les relations économiques d'Okhrida et Debre avec le grand centre de commerce intérieur qu'est Monastir, ont dicté de tout temps le rattachement de ces confins a la Macédoine.

De nos jours, c'est dans ces limites notamment qu'est comprise la Macédoine par les hommes d'Etat, publicistes et par tous les savants qui se sont occupés des questions balkaniques, tels: C. Iretchek, Louis Leger, V. Berard, Leon Lamouche, G. Weigand, P. Milukoff, N. P. Konda-koff, Arthur Evans, Lubor Niederle, T. D. Florinsky, R. von Mach, A. Jensen, etc. Parmi les peuples balkaniques, les Bulgares et les Roumains ont admis ces mêmes limites naturelles de la Macédoine, soit dans les travaux de leurs savants et publicistes, soit dans la terminologie politique et dans les dénominations des subdivisions des provinces bal­kaniques. Les populations macédoniennes elles-mêmes, les Turcs exceptés, désignaient du même nom de Macédoine le pays qu'ils habitaient.

La Turquie, comme nous l’avons vu, ne voulait rien savoir du terme de Macédoine et se servait toujours du nom de «vilayets de Roumélie» pour designer un pays que tout le monde nommait «Macédoine ». Ce dernier nom ne plaisait pas non plus à certains milieux serbes. Depuis qu'en Serbie commença à mûrir la pensée d'un héritage de l’empire de l’Homme malade dans la presse et surtout sur les cartes, géographiques et ethnographiques serbes, la Macédoine devint de plus en plus exiguë et toute sa moitié nord reçut le nom de Vieille Serbie, appellation qu'on donne depuis un siècle a la région en dehors de la Macédoine, notamment a la plaine de Kossovo et a la Métohie1). La science serbe fut entraînée aussi dans cette campagne poli­tique. Yovan Tsviitch, professeur de géographie a l’Université de Belgrade, déclara en 1903 que c'est une erreur de compter dans la Macédoine la région de Scopie et de Tetovo qui n'a «jamais été comprise dans la Macédoine ». Cependant les citations ci-dessus sont suffisantes pour démontrer la hardiesse d'une pareille assertion. Toujours au service des exigences politiques, le Même auteur dressa en 1907 une carte2) sur laquelle la Vieille Serbie est augmentée de quelques localités, encore aux dépens de la Macédoine. Outre Scopie et Tetovo, toute la contrée jusqu'aux montagnes de Platchkovitsa, Babouna et Paba est incorporée à la Vieille Serbie. En 1905, un autre pro­fesseur serbe, M. J. Andonovitch, poussa la Vieille Serbie jusqu'à la montagne de Belassitsa et jusqu'au lac d'Ostrovo, ne laissant à la Macédoine qu'une bande de terre dans le sud3). En 1908, un autre Serbe, P. M. Niketitch, fit disparaître complètement de sa carte le nom de Macédoine pour étendre la Vieille Serbie jusqu’à Salonique4). Ces déformations géographiques destinées à instruire les jeunes Serbes et à éclairer l’opinion publique en Serbie et a l'étranger, eurent quelque succès. Certains publicistes, voire même quelques cartographes étrangers, peu au courant des vérités sur les Balkans, adoptèrent le nom de Vieille Serbie pour une partie de la Macédoine septentrionale. Mais la vérité ne peut être cachée et éclate toujours. Ce même Y. Tsviitch a dû modifier ses affirmations de naguère. Dans son étude récente « Questions balkaniques » (Paris-Neuchatel 1918, p. 40), la Macédoine a regagné ses frontières septentrionales du Ryla et de l’Ossogovo!

Les Grecs non plus ne veulent pas admettre les frontières naturelles susindiquées de la Macédoine. Conformément à leurs aspirations politiques, ils n'assignent à la Macédoine que ses régions méridionales ou l’élément grec est plus ou moins représenté. Ainsi, sur la carte de Chassiotis de 1881, la Macédoine ne comprend que les vilayets de Salonique et de Monastir, quelques districts nord de ces mêmes vilayets exceptés, tels ceux de Debre, Kitchevo, Djoumai'a, Razlog1). Le Même point de vue est défendu dans le mémoire et la carte du syllogne macédonien d'Athènes de 1903. Il ne fait entrer dans la Macédoine que les vilayets de Salonique et de Monastir et ceux-ci amoindris par le retranchement de leurs districts septen-trionaux2).

N. Kasasis, recteur de l’Université d'Athenes et prési­dent de la société « Hellenismos » a le mieux illustré la manière grecque de tracer les frontières de la Macédoine: « Ou commence la Macédoine,» écrivait-il, « ou finit-elle ? Ques­tion qu'on a intentionnellement embrouillée, en divisant la Macédoine de la façon la plus arbitraire. On en recule, on en restreint les frontières, au gré des intérêts que l’on défend .....» Et plus bas: «Mais nous revendiquons comme les vilayets de Salonique et de Monastir qui constituent la vraie Macédoine1). »

Ne font exception à ce point de vue et les toutes dernières publications grecques sur la Macédoine, celles de Chalkiopoulos2), de S.-P. Phocas Cosmetotos3), de Colocotronis4) etc. Colocotronis limite la Macédoine au nord la Balbouna, l’Ograjden, le Pirin, à l’est par la Mesta inférieure, au sud par l’Egée, l’Olympe et le Pinde, et fin à I'ouest par une ligne allant depuis le Mont Touria, Petrino jusqu'au Pinde.

Dans les limites naturelles ci-haut indiquées (p. 9 à 10) la Macédoine a une superficie d'environ 65 000 kilomètres carrés. Depuis cinq siècles, jusqu'en 1912, elle faisait partie des territoires de l’empire ottoman. Administrativement, elle était divisée en trois vilayets (gouvernements): les vilayets de Salonique, de Monastir (Bytolia) et de Scopie. Les vila­yets étaient divisés de leur côté en sandjaks (départements) et ceux-ci en, cazas (districts). Ces trois vilayets comprenaient outre la Macédoine géographique tout entière, la région dite Vieille Serbie (avec les villes de Prichtina, Prizrend, Ipek, Diakovo, Novi-Pazar, Mitrovitsa, Plievlie, etc.), les départements d'Elbassan et de Kortcha en Albanie, ainsi que certains cazas de la Thessalie. Après la deuxième guerre balkanique et aux termes de la paix de Bucarest (1913), la Macédoine fut partagée entre la Serbie, la Grece et la Bulgarie. A la Serbie échut la partie septentrionale, à la Grèce la partie méridionale. La Bulgarie réçut un petit coin montagneux du nord-est. La paix de Neuilly, enfin (1919), détacha encore une portion de la Macédoine bulgare (le district de Stroumitsa) pour l’attribuer à la Serbie.

La Macédoine géographique avait en 1912 une popula­tion de 2,342,524 personnes, dont:

– 1,103,111 Bulgares,

– 548,225 Turcs,

– 267,862 Grecs,

– 194,195 Albanais,

– 79,401 Koutso-Valaques,

– 43,370 Tsiganes et

– 106,360 de nationalité diverses.

Les deux guerres balkaniques, de 1912 et 1913, ainsi que la guerre mondiale de 1914 à 1918, dont la Macédoine a été un des théâtres, ont amené des changements considérables quant au nombre et à la composition ethnique de la population macédonienne.





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25 commentaires:

yves a dit…

La macédoine est et a toujours était GRECQUE. Ce sont les Romains lors de leur occupation de la grèce, qui ont tracé de leur propre initiative la frontière de cette région de la grèce. En celà rien n'est changé, la MACEDOINE est partie INTEGRANTE DE LA GRECE et non pas des usurpateurs (fyrom!), qui feraient mieux de se documenter en toute impartialité sur l'Histoire de la Macédoine GRECQUE, point final!!.

Anonyme a dit…

Les MACEDONIENS actuels sont les descendants des MACEDONIENS de l'ANTIQUITÉ (de PHILIP II) nos racines sont aussi vieilles que celles des Grecs.

Le point ne sera jamais final, la lutte sera longue, et un jour, la vérité éclatera au yeux de tous.

apostoloski@hotmail.fr

Anonyme a dit…

Si les macédoniens sont les descendants desmacédoniens del'antiquité comment se fait il qu'ils ne parlent pas grecs? rlis l'histoire Zivko et tu apprendras que que tu descend des envahisseurs slaves qui occupèrent la "macédoine" et chassèrent les vrais macédoniens !

Anonyme a dit…

Les macédoniens antiques ne parlaient pas plus le grec qu'une langue slave. Grecs antiques et macédoniens antiques étaient des peuples différents. C'est un mythe grec que de se croire les uniques descendants d'un peuple antique. La macédoine a été peuplée par de nombreux peuples durant son histoire, y compris des celtes. La Grèce n'a pas le monopole de la Macédoine.

Réponse à Yves : Comment affirmer que la Macédoine est et a tjs été grecque alors que l'article stipule qu'ils y avait 5 fois plus de slaves que de grecs en Macédoine géographique en 1912 ?

Anonyme a dit…

ilire ,epiriote ,thesalie ,macedonien ,dardane ,et le traces ce de tribu avec bocub de resemblances en kulture , mais rien a voir avec les slaves et le nuvo greques .pendant les histoir antike en voie tre bien ca . a vous de truver quelle longue parle les vrais ma-qe-ma-dhen .

Anonyme a dit…

L'HISTOIRE ILS SONT UNE ET NE CHANGE PAS GRÈCE SANS MACÉDOINE IL ENCORENE DEVIENT ENCORE PAS AUSSI MACÉDOINE SANS GRÈCE IL NE DEVIENT PAS. La PROPAGANDE QUE vous FAITES DEVIENT CRÉDIBLE SEULEMENT de SOTS.
PENSEZ-VOUS QUE PUISQU'ÉTANT D'ACCORD ET AMÉRICAINS DEVIENDREZ-VOUS ETAT ? ERREUR !
APPRENDS AUSSI LE NOM QU'IL EST DIT CORRECTEMENT..
....... VARDASKA

Anonyme a dit…

bonsoir a tous , vous ne aves pas trouver ancore la longue que parle les epiriots ? les thasale ? les traces ? les dardanes ? regarder les viux cartes ? qu penses vous que dans une region du monde kue sa pelle hunza et une autre burachksi ancien militaire de aleksander le grand , Qulle langue parle till ajorduhi ? qulle longue peut le traduire ?
la grece cest une ide moderne de l,epoque de aleksander , equivalent de UE ajurdhui . le role de l`eglise ortodoxe pour asimiler les autres pouples , les role de slaves apres 6 siecle de notre ere ?donne une reponse a la colture myconiene ? disparue ? asimile ?
ET les etruskes quulle longue parle ill? et leur coulture , avec quelle peuple il -a de resemblance ? bc de question ?
ecrive toute les reponses et a vous de devine ?
lise une livre de pretre francais que il est venue en balcan pour etudier les boulgares et il ecrie pour une autre peuple .

Anonyme a dit…

J'ai lu les commentaires et je comprends bien les exaspérations des internautes... Il n'y a que la vérité qui blesse.

La Yougoslavie, un Etat artificiel, créé suite aux mensonges des serbes, n'existe plus... Et je crois que maintenant c'est le tour de la Grèce...

LA MACEDOINE NE FAIT PAS PARTIE INTEGRANTE DE LA GRECE - elle fut un Etat indépendant qui a conquis la Grèce. C'est tout.

Point final!

Je conseille aux Grecs de s'instruire un peu plus!

Anonyme a dit…

aucun mensonge n'a été utilise pour créé la Yougoslavie, ni la premiere ni la deuxième, et les Serbes ne l'ont pas créé tout seul c'était un peut comme l'UE aujourd'hui, il était demander aux autres états si il voulaient en faire partis, et si ils étaient d'accord avec les conditions, c'est tout, les Serbes ne sont pour rien dans ce conflit greco-macedonien.

Anonyme a dit…

Le sentiment national ainsi que la langue de habitants actuels de la Macedoine du Nord ainsi aque d'une partie des habitants de Macédoine en Grèce n'a rien avoir avec l'Antiquité bien entendu. Cette identité ainsi que cette langue sont issus des tribus slaves qui ont envahi la région géographique de Macédoine à partir du 6 eme siècle après Jesus-Christ! Tout lien slave avant cette date est inexistant dans la région. Alexandre le Grand était fier des ses origines hellènes et s'en vantait d'ailleurs! Il s'est efforcé non pas de detruire ou soumettre les Athéniens (comme il l'avait fait avec les Illyriens voire les Thraces) mais de les unir au même titre que tous les peuples de même origine (mais parlant des dialectes différentes). Il a consacré toute sa vie a répandre l'hellénisme jusqu'aux contrées les plus reculées. Tout homme aujourd'hui qui se dit macédonien et refuse cette vérité, n'est certainement pas un vrai macédonien!

Anonyme a dit…

comment d autres gens des batards peuvent dire si je suis ou pas macedonien comment le save t il mieux que moi me dire NON tu ne les pas tu est .....
les grecs ne vous disent pas ainsi que les bulgars ou les serbes nos soit disons freres comment ils ont assimilies les macedoniens avec les popes ou les maitres d ecoles ou pire en massacrants des fammiles entieres revoyes votres histoire il y a pour ca internet on a souffert pour rester macedonien l&a grece ainsi que les serbes est les bulgares les bouchers des balkans qui on plus masaxcrre dans leur concours avec leur voisins serbe et grecs pour assumiler mon peuple le partage c est fait a bucurest liser le traiter pourquoi la grece a peur du nom de macedoine
dans le traite il est stipuler que si dasn un siecle c est a dire en 2013 un des trois devient independnat les trois autres peuvent se ratacher alors elle est a qui la macedoine les autres lon juste en locationn
pourquoil europe veut faire les lmeme erreur quenil y a un siecle lisez informez vous et soyez juste compris YVES LE TEBET

Anonyme a dit…

personne ne demande au peuple se quil pense comment vous pouvez repondre pour eux
vas on macedoine et epate toi

Anonyme a dit…

alexandre a massacre et soumie les grecs et lui etait grecs bizarre quand j allais en grece au temps de la youigoslavie il ny avait pas de macedoine en grece interdie de mentionner c etait la grece du nord
comme pas miracle au dementelement de la youg il a surgie une macedoine grecque donc pas vielle jsute de 1995 donc nous on est plus ancien que arreter vos connerie et dite la verite

Anonyme a dit…

est ce que la france est peupler que des descend de gaulois NON donc on peut faie une nouvelle nationalite euro arabe par exemple pourquoi pas si vous voulez que des descendent pur race d alexandre le mariage nas pas de frontiere mais la race reste sinon il ny aurai plus de francais en plus c est vrai

Anonyme a dit…

Les habitants de FYROM aujourd'hui parlent une langue slave, une dialecte déviée clairement du bulgare. Les bulgares peuvent parfaitement les comprendre. Les bulgares eux-même les considèrent comme étant leurs frères. Qui peut nier cela??? Et quel doit etre le QI des habitants de FYROM pour imaginer et croire une seule seconde qu'Alexandre le Grand et Philippe II parlaient cette langue slave??? Je répète qu'Alexandre se vantait lui-même d'être d'origine Hellène, descendant d'Heracles, originaire d'Argos dans le Péloponèse. Jamais aucune inscription antique macédonienne ne sera trouvée dans une lange autre que le grec (de dialecte dorienne). Même si une population slavo-macedonienne peuplait la région de Macédoine début du siècle, celle-ci ne peut en aucun cas revendiquer l'Histoire de la Macédoine Antique qui appartient, oui, EXCLUSIVEMENT à la Grèce. Leur histoire ils la trouveront amplement dans le berceau slave. Etre macédonien c'est avant tout porter l'esprit des anciens macédoniens fiers de leur origine hellène et voulant imposer au restant du monde leur langue et leur culture, HELLENE!! Comment un conquérant aussi puissant aurait-il pu consacrer son Empire pour propager une culture autre que la sienne et ce jusqu'au fin fonds de l'Asie???? Réfléchiseez un peu!!!!! Non ce n'est pas comme l'Anglais aujourd'hui. C'est la langue du peuple dominant qui s'impose et non celle du peuple dominé! Cependant je peux admettre qu'en étant peuplé de 30% si pa plus d'albanais l'avenir de FYROM fait peur a ses habitants slavo-macedoniens...un nouveau kosovo est si vite arrivé...et pourquoi pas un nom du type Grande Illyrie pour FYROM...soumis à un vote populaire ca a des chances d'abouttir! Bonne Chance...

lusoboy a dit…

- POUR REPONDRE A L' INCONNU PAS CONNU ( QUI MENTIONNE LES PROBLEMES DE LA " FYROM " DANS LE FUTUR, AVEC LA MINORITE ALBANAISE.)
- JE PENSE QU'IL EST TRES PARTI PRIS OU BIEN ALORS IL N'Y CONNAIS PAS GRAND CHOSE AU PROBLEME ...
- IL DIS, JE CITE :

1)" Je répète qu'Alexandre se vantait lui-même d'être d'origine Hellène, descendant d'Heracles, originaire d'Argos dans le Péloponèse."

- VOUS DEVEZ ETRE SACREMENT VIEUX POUR POUVOIR AFFIRMER DES CONNERIES PAREILLES ... VOUS L'AVEZ CERTAINEMENT BIEN CONNU !


2)" Etre macédonien c'est avant tout porter l'esprit des anciens macédoniens fiers de leur origine hellène et voulant imposer au restant du monde leur langue et leur culture, HELLENE !! "


- J'AI PEU DE CULTURE DANS CE DOMAINE, MAIS IL ME SEMBLE QUE LE GRAND ALEXANDRE A BATAILLE CONTRE LES HELLENES . A MOINS QU'IL N'AI VOULUS FAIRE COMME TITO ...



- ET J'AIMERAI AUSSI LAISSER DANS L'AIR CETTE PETITE QUESTION ,

" EST CE QUE LES HABITANTS DE LA FRANCE PARLENT ENCORE LE GAULOIS ?"

Anonyme a dit…

Réponse à Mr Lusoboy

1)" Je répète qu'Alexandre se vantait lui-même d'être d'origine Hellène, descendant d'Heracles, originaire d'Argos dans le Péloponèse."

- VOUS DEVEZ ETRE SACREMENT VIEUX POUR POUVOIR AFFIRMER DES CONNERIES PAREILLES ... VOUS L'AVEZ CERTAINEMENT BIEN CONNU !

Premièrement, votre réponse est grossière de par les caractères capitaux que vous utilisez, on vous expliquera certainement que ca ne se fait pas sur internet...
Un mot ou deux ca passe, le texte entier comme vous me faites, fait perdre d'avance votre crédibilité.

Ensuite, votre ironie est d'un degré primaire et donc inutile.
On apprend à connnaitre la Macédoine et Alexandre le Grand en étudiant leur histoire et ce qu'ils ont laissé derrière eux.
Je ne vais pas refaire l'histoire de la Macédoine en quelques lignes mais je vais vous rappeler certains textes (en anglais):
- Strabon VII, Frg 39: "Macedonia, of course, is a part of Greece"
- Herodote IX,45,2 : "For I myself
am by ancient descent a Greek, and I would not willingly see Hellas change her freedom for slavery"
(Alexandre I, fils d'Amyntas, aux Athéniens)
-Polybius (VII,9,4) says "...Macedonia and the rest of Greece..."
-Thucydide II,99,3: "...Alexander, he father of Perdiccas, who were originally Temenidae from Argos"
- Inscription trouvée à Aegae: HERAKLE PATROO which means (in greek of course): "To the head of the race, Heracles"

2)" Etre macédonien c'est avant tout porter l'esprit des anciens macédoniens fiers de leur origine hellène et voulant imposer au restant du monde leur langue et leur culture, HELLENE !! "


- J'AI PEU DE CULTURE DANS CE DOMAINE, MAIS IL ME SEMBLE QUE LE GRAND ALEXANDRE A BATAILLE CONTRE LES HELLENES . A MOINS QU'IL N'AI VOULUS FAIRE COMME TITO ...

Encore une fois, etudiez l'histoire, ne la lisez pas simplement hors de con contexte.
Vous dites bien "a bataillé et non pas détruit comme il l'a fait avec les Illyriens et les Thraces. Les cités hellènes (Athènes, Spartes, Corinthe, Corfu, Thassos,... )se battaient de tout temps entre elles, et gardaient ainsi une certaines indépendance. Mais ils restaient toujours unis face aux danger extérieur que représentaient les barbares. Les Macedoniens comme les Epirotes vivaient dans le Nord et quelque peu à l'écart.
Mais leur langage et leur religion était commune aux cités grecques du sud.
Et je me répète: Quelle langue est-ce que l'Empire d'Alexandre a-t-il propagé en Asie jusqu'en Inde?? N'est-ce pas le Grece?
Quelle est la culture qu'a propagé l'Empire? N'est-ce pas la période Hellénistique?
Ou est-ce une forme de la langue de FYROM, dialecte du bulgare, je répète?

3) " EST CE QUE LES HABITANTS DE LA FRANCE PARLENT ENCORE LE GAULOIS ?"
Question qui n'a rien avoir avec notre sujet.
Question pour question: Même si on ne parle plus le celte, peut-on dire que ceux-ci parlaient l'espagnol ou le marocain?

Je rappelle que TOUTES les inscriptions trouvées jusqu'ici en ce qui concerne la Macédoine, sont en Grec!
Le français ne comprendrait pas le gaulois mais le grec est capable de lire et de comprendre ces inscriptions.

- En ce qu concerne le monsieur qui visitait la Grèce, et qui n'a jamais entendu parler du "district" de Macédoine, il devrait un peux mieux s'informer!

Anonyme a dit…

La Macédoine antique existait il y a plus de 2000 ans.

C'est aux Grecs de s'instruite un peu - on est en 2009.

aleks a dit…

bonjours
je parle antant que macedonien de skopje il est clair que nous sommes les vrais macedoinien tout comme le coté greg maintenant la langue qu il parlent n etant pas le greg ni le macedonien actuel c etait le vieux greg voila c est tout .....
ca explique bien parceque il ya eu pal mal de colonie bulgare turc serbe etc..... maintenat nous somme juste des melange de tout ces race mais des vrais macedonien ca n existe plus ca c est clair ya plus vrmt de vrais desendants meme les greg de leurs coté (region macedoin) ya plien de race melangé c etait chez le le q.g d alexandre le grand ;)

la Macédoine aux Macédoniens ! a dit…

Makedonija na Makedoncite!
la Macédoine aux Macédoniens! S'il y a une Macédoine, Ils doit alors y avoir des Macédoniens! or aujourd'hui il y a des Grecs, des Bulgares, des Serbes, des Albanais. Ne voyez vous pas que ces pays ce sont annexé cette terre qui sous la domination Ottomane était reconnu comme un seul Etat Macédonien. Cette terre a été rayée de la carte par les grandes puissances qui aujourd'hui admettre cette réalité serait une honte. Paris, Londres, Berlin, le savent bien.C'est pour cette raison qu'ils ne reconnaissent pas la République de Macédoine. Car sous cette reconnaissance se cache autre chose. Le Génocide perpétré par les Grecs sur le peuple Macédoniens dans la partie de l'Egée. La peur de perdre des territoires et devoir rendre des comptes aux descendants qui ont aujourd'hui encore des familles macédoniennes qui vivent dans la partie grecque de la Macédoine. Vous parlez d'un pays démocratique! la commission de l'ONU a été sur place et a bien reconnu qu'une population assez nombreuse de nationalité macédoniennes vivent en Grèce mais sous la terreur depuis 1948 ils n'ont droit a rien s'ils se disent Macédoniens!

Anonyme a dit…

MAKEDONIJA E NA MAKEDONCITE.....A BUGARITE ,GRCITE I SRBITE KE SONUVATE.
REPUBLIKA MAKEDONIJA


VIVE LA MACEDOINE I LES MACEDONIENS

Anonyme a dit…

Les Balkans- le trou de cul de l'Europe!!!!! Pas une seule personne normale!!!

Anonyme a dit…

est-ce que le nom de VARDASKA vous dis quelque chose
La MACEDOINE a toujours ete grecque et le restera jusqu a la fin des gtemps.On essaye de changer l histoire mais ca ne passera pas.
REGARDEZ ce qui se passe a AMFIPOLIS
peut on dire la meme chose pour les autres regions(ILS PEUVENT GRATER,CHERCHER LES SOUS SOLS TANT QU ILS VEULENT, ILS NE TROUVERONT RIEN.
AMFIPOLIS et ses ruines c est encore UNE PREUVE que la MACEDOINE APPARTIENT AUX GRECS.

Unknown a dit…

Les grecques considéraient les macédonien comme barbares (définition barbares: Un peuple avec une culture différentes et une langue différent) en fait les Macédonien antique leurs origines sont macédonien tharce et illyrien. Pour moi les vrai bulgare sont morts depuis longtemps, parce que ils sont thrace. Mais la macédoine était aussi un peu hellénique mais pas grecque. Moi je suis Macédonien et je viens de Macédoine actuellement j'habite en suisse. Un jour je changerait le monde en disant la vérité. Mes futures projets sont, Bulgarie changera de nom et devient Thrace et annexera Istanbul, l'Epire prendra son indépendance de la Grèce, Voivodina et Morava prendrons leur indépendance de la Serbie, la Dalmatie et istrie prendrons leur indépendance, Albanie, Kosovo, Monténégro et Bosnie-Herzégovine s'unissant pour créé les Illyriens, et tous les peuples des Balkans retrouveront leurs origines avant leur invasion. La Macédoine sera une confédération comme la Suisse, et adoptera l'écriture hellénique et l'ancienne langue Macédonien. Ex: Bonjour en français et en Macédonien Zdravinkos. Les Balkans ne pourront pas échapper à leur véritable origines. :)

Anonyme a dit…

Mais les Grecs n'existaient pas sous l'Empire Romain d'Orient - les grecs furent des romains - c'est tout. Les hellènes n'ont rien à voir avec les Grecs à part qu'ils occupent les mêmes territoires aujourd'hui. Les grecs sont venus en Europe d'Afrique.